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Le Nationalisme Blanc est inévitable

29-3-2024 < Counter Currents 16 2550 words
 

2234 mots


English original here


Traduit par le Fauconnier.


Le nationalisme blanc est la réaction inévitable des Blancs qui font l’objet d’un nettoyage ethnique dans leurs patries. Bien entendu, la plupart des gens n’ont pas le mauvais goût d’appeler ouvertement au nettoyage ethnique des Blancs. Ils préfèrent utiliser des euphémismes tels que « diversité » et « multiculturalisme ». Chaque fois qu’une entreprise, une église, une école ou un quartier devient plus « diversifié » ou « multiculturel », cela signifie simplement qu’il y a moins de Blancs et plus de non-Blancs.


Le remplacement de non-Blancs par des Blancs n’est jamais considéré comme une forme de diversité ou de multiculturalisme. Lorsque cela se produit dans un quartier non blanc, cela est décrié comme un phénomène de « gentrification ». Lorsque cela se produit dans un pays non blanc, cela est condamné comme de l’ « impérialisme » et du « colonialisme », voire du « nettoyage ethnique » et du « génocide ». Les non-Blancs peuvent conserver leurs espaces, mais pas les Blancs. Ce qui est à eux, ils le gardent. Ce qui est à nous est négociable.


Étant donné que la diversité ne signifie rien d’autre que le remplacement des Blancs par des non-Blancs, ce qui constitue un nettoyage ethnique, et que toutes les grandes institutions de notre société promeuvent activement la diversité, il est évident qu’une réaction était inévitable.


Pour s’en rendre compte, il n’est pas nécessaire que nous examinions de près les arguments pour ou contre la diversité (1). Il n’est pas nécessaire que nous parlions de biologie, d’histoire, de sociologie ou d’économie. Il n’est pas nécessaire de savoir quel camp a raison. Tout cela pourra venir plus tard. Pour l’instant, tout ce que nous devons reconnaître, c’est que les Blancs, comme tout autre animal en bonne santé, se défendront lorsqu’ils se sentiront attaqués.


Lorsque les Blancs prendront conscience qu’ils sont attaqués en tant que groupe, les autres questions politiques – y compris les questions les plus litigieuses qui nous divisent – paraîtront moins importantes. À l’inverse, ce que nous avons en commun – notre identité raciale et ethnique, la cible dans notre dos, que nous ne pouvons pas enlever parce qu’elle fait partie de nous – prendra davantage d’importance.


Dans une société homogène, la politique est une affaire de conceptions différentes du bien commun, parce que dans une telle société, les citoyens ont beaucoup en commun. Nous considérons souvent cela comme allant de soi. En fait, nous le remarquons rarement jusqu’à ce que la diversité et le multiculturalisme ne nous soient imposés.


Dans une société multiculturelle, les seuls éléments que les gens ont en commun sont un territoire et un système politique et économique, dans lesquels les groupes organisés qui partagent une identité commune se battent les uns contre les autres pour le pouvoir et les ressources.


Le nationalisme blanc est une stratégie politique identitaire pour les Blancs, et il fera inévitablement son apparition lorsque les sociétés anciennement blanches deviendront des sociétés multiraciales. Il ne cessera que lorsque le multiracialisme sera remplacé par des sociétés blanches à nouveau homogènes sur le plan racial et ethnique.


Le nationalisme blanc est, au minimum, une stratégie politique identitaire dans le contexte d’une société multiraciale. Les Blancs s’organiseront inévitablement pour préserver leurs richesses, leur pouvoir et leurs communautés contre les déprédations des non-Blancs. Cette politique nationaliste blanche n’a même pas besoin d’être explicitement raciale. En fait, lorsque le nationalisme blanc fait son apparition, il souhaite rarement affronter directement le tabou de l’identité raciale, de sorte qu’il adhère à un nationalisme civique plutôt que racial et poursuit les intérêts des Blancs sous le couvert de principes universels tels que les droits et la légalité. Néanmoins, les sentiments nationalistes blancs les plus timorés et les plus timides, les plus contradictoires et les plus contre-productifs, furent assez puissants pour faire adopter le référendum sur le Brexit (2) et propulser Donald Trump à la présidence des États-Unis (3). En fait, ce nationalisme blanc implicite est le principe qui anime les mouvements nationaux- populistes en plein essor dans l’ensemble du monde blanc (4).


Au fur et à mesure que les nationaux-populistes engrangeront des victoires, nous passerons inévitablement de la défense raciale non clairement affichée à la défense raciale ouvertement affichée, et nous passerons de la défense à l’attaque. Nous ne nous contenterons pas de stopper la dépossession des Blancs, nous l’inverserons. Nous remplacerons le nettoyage ethnique anti- Blanc par un nettoyage ethnique pro-Blanc. Nous exigerons de beaux quartiers blancs, de belles écoles, des de belles entreprises et de belles communautés blanches et enfin de beaux pays blancs (5), et, pour les obtenir, il faudra remplacer les non-Blancs par des Blancs.


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À ce stade, le nationalisme blanc parviendra à un croisement. La voie de gauche assurera le maintien des sociétés multiculturelles, mais placera les Blancs solidement au pouvoir et restaurera des super-majorités blanches. C’est l’option suprémaciste blanche, à laquelle les nationalistes civiques sont logiquement acquis, parce que, pour eux, la voie de droite est moralement et politiquement effrayante.


La voie de droite adopte le sens et l’élan les plus profonds du nationalisme blanc. Elle rejette entièrement la diversité au profit de l’idée de l’ « État ethnique ». Elle est prête à déplacer les peuples et les frontières pour créer des patries racialement et ethniquement homogènes pour tous les peuples européens qui aspirent à l’autodétermination. Tel est l’objectif ultime du nationalisme blanc tel que je le conçois.


L’Europe est la mère patrie de notre race. Jusqu’au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, elle était la patrie exclusive de notre race. Aucune autre race ne peut légitimement la revendiquer. Il n’y a donc absolument aucune raison pour que les nations européennes n’expulsent pas tous les non-Blancs.


Dans le cas des États-Unis d’Amérique et d’autres sociétés nées de la colonisation européenne, la justice exige que l’on tienne compte des restes des peuples indigènes et des descendants des esclaves noirs, de préférence en leur donnant des territoires autonomes.


Dans le cas des États-Unis, je suis prêt à prendre en considération certaines propositions des nationalistes civiques pour l’État ethnique à titre de compromis temporaires et souhaitables avec la réalité politique. Par exemple, je pense que les nationalistes blancs devraient sérieusement promouvoir une nouvelle politique d’immigration/émigration visant à revenir au statu quo ethnique de 1965, qui fut à bien des égards, l’apogée de la civilisation américaine.


L’objectif serait simplement d’effacer l’erreur catastrophique qui consista à ouvrir nos frontières au tiers-monde. Cette transformation pourrait se faire graduellement, avec 2065 comme date butoir pour sa réalisation. Ce type de proposition pourrait même recueillir l’approbation de nombreux non-Blancs, car elle donne une place à leur race dans l’avenir de l’Amérique. Tant que les Blancs auront la liberté totale de se dissocier des autres races, il en résultera une société nationaliste blanche de facto pour la grande majorité des Blancs.


Mais rien ne garantit qu’une telle société racialement ségréguée ne finisse pas par devenir trop confiante, par s’illusionner et se montrer prodigue, répétant toutes les erreurs qui sont en train de nous détruire aujourd’hui. C’est pourquoi les nationalistes blancs devront donc continuer à déplacer les bornes vers la réalisation complète de l’Etat ethnique. Il n’y a aucune raison pour que nous cessions de prôner l’idée d’une société totalement homogène, car même les nationalistes civiques les plus timides savent, au fond d’eux-mêmes, que l’Amérique serait un pays où il ferait bon vivre s’il n’y avait absolument aucun Noir, aucun Mexicain et aucun musulman.


La question de savoir si le nationalisme blanc conduira finalement à des sociétés ségréguées et suprémacistes blanches ou à des États ethniques homogènes en Amérique du Nord et dans le monde blanc dépendra de contingences historiques qui ne peuvent être ni prédites ni maîtrisées. Il est également possible que le nationalisme blanc échoue complètement dans certains pays.


Mais nous pouvons affirmer que le nationalisme blanc est inévitable, parce qu’il existe déjà, même si sa victoire finale est incertaine. Contrairement aux marxistes, nous ne faisons pas appel à des notions pseudo-scientifiques de progrès historique inévitable. Et bien que beaucoup d’entre nous s’inspirent des visions cycliques traditionnelles et spengleriennes de l’histoire (6), nous croyons aussi qu’il est de notre devoir de combattre pour un âge d’or plutôt que de céder au déclin ou de compter sur des forces historiques pour faire le travail à notre place.


Vous pouvez acheter le Vers un Nouveau Nationalisme de Greg Johnson ici.


Au début, le nationalisme blanc est aussi inévitable qu’un chien maltraité qui mord son bourreau. Après cette riposte, la victoire n’est inévitable que dans la mesure où nous la rendons possible.


Il y a cependant de bonnes raisons d’être optimiste, tout simplement parce que la diversité raciale et ethnique au sein d’une même société est source de désunion, de conflit et d’effacement des identités distinctes de tous les éléments qui la composent. Le nettoyage ethnique anti-Blancs ne peut être maintenue que par le mensonge et le chantage moral – et, lorsque ceux-ci échouent, par l’intimidation et la violence pure et simple.


On peut faire fi de la réalité pendant longtemps, tant que l’on peut en faire payer le prix aux autres (7). Mais finalement, les régimes multiculturels perdent leur force par la division et le chaos (8), et leur légitimité par les mensonges et les promesses non tenues.


En revanche, étant donné que le nationalisme blanc est en harmonie avec la réalité, notre force ne fera que croître, car nous comprenons qu’elle vient de l’unité raciale et ethnique, et notre crédibilité ne fera que grandir, car elle s’appuie sur un discours de vérité. En fait, puisque c’est le système lui-même qui fournira la meilleure preuve de notre supériorité, c’est avant tout de son déclin que le nationalisme blanc se nourrira.


L’establishment actuel s’efforce déjà fébrilement, avec la quasi-totalité de ses moyens, de réprimer l’action politique identitaire blanche et la conscience raciale blanche, que nous commençons juste à éveiller. Mais cela signifie que notre ethnocentrisme possède bien plus de marge de croissance que la capacité de la classe dirigeante à lui faire obstacle. Il se pourrait donc que même une petite hausse de conscience raciale blanche puisse dépasser la capacité du système à la réprimer, et alors tout changera. Les trajectoires du déclin de la classe dirigeante actuelle et de notre ascension finiront par se croiser; quand notre conscience en plein essor excédera leur capacité déclinante à nous contrôler, c’est alors que nous l’emporterons.


Notes de Le Fauconnier


1. Sur le thème de la «diversité », on se reportera au chapitre 10 du Manifeste Nationaliste Blanc (White Revolution Books, 2021), intitulé « Qu’est-ce qui ne va pas avec la diversité ? », pages 101-116.


Vous pouvez acheter Le Manifeste Nationaliste Blanc de Greg Johnson chez Akribeia : https://www.akribeia.fr/nationalisme/2164-manifeste-nationaliste- blanc.html?search_query=greg+ johnson&results=9


Ou bien chez Europa Diffusion : https://europa-diffusion.com/fr/accueil/8314-manifeste- nationaliste-blanc.html


2. Voir l’éditorial de Jérôme Bourbon dans le n°3242 (semaine du 30 juin 2016) de l’hebdomadaire nationaliste français Rivarol : «Victoire du Brexit, hargne des mondialistes ». Vous pouvez vous procurer l’archive numérique de ce numéro pour la modique somme de 3 euros ici : https://rivarol.com/archives-2016/765-rivarol-n3242-version-numerique-pdf.html


Vous pouvez aussi lire tous les analyses consacrées au Brexit sur Counter-Currents en tapant


«Brexit » dans la barre de recherche du site.


Lisez par exemple cet article de Morris Van de Camp : «Brexit : Good or Bad ? », Counter- Currents, 7 septembre 2021.


3. Sur l’élection surprise de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis d’Amérique en 2016, se reporter au numéro spécial de Rivarol, n°3258 (semaine du 17 novembre 2016. Titre de l’éditorial : « La révolution Trump atteindra-t-elle la France ? ») disponible en version numérique à cette adresse : https://rivarol.com/archives-2016/856-rivarol-n3258-version-numerique-html


Lire également sur Counter Currents :


-Greg Johnson, « 9 novembre 2016 », 23 novembre 2016.


-Julian Langness, « What’s Trump Election means for Identitarianism », 5 décembre 2016. https://counter-currents.com/2016/12/what-trumps-election-means-for-identitarianism/


4. Voir notamment : Greg Johnson : «Le national-populisme est là pour rester », Counter- Currents, 26 novembre 2021.


5. L’expression « un Beau Pays Blanc » (en anglais : «a Nice White Country ») fait l’objet d’une exégèse par Greg Johnson dans son article : «Truth, Justice and a Nice White Country » (non traduit en français), que l’on peut lire sur Counter-Currents ici :


https://counter-currents.com/2014/10/truth-justice-and-a-nice-white-country/


Cet article a été repris comme introduction à l’un de ses premiers livres, au titre éponyme : Truth, Justice and a Nice White Country, San Francisco, Counter-Currents Publishing, 2015, 250 pages.


Vous pouvez l’acheter ici : https://counter-currents.com/product/truth-justice-and-a-nice- white-country/


Lire aussi : Greg Johnson : «Un Etat blanc unique ou plusieurs ? », Counter-Currents, 23 octobre 2023 pour la traduction en français, 19 juin 2023 pour la version américaine originale. https://counter-currents.com/2023/10/un-etat-blanc-unique-ou-plusieurs/


6. Sur la conception spenglerienne de l’Histoire, le lecteur pourra se reporter à un sous-chapitre du Siècle de 1914. Utopies, guerres et révolutions en Europe au XXème siècle (Pygmalion, 2006) de Dominique Venner : «Le pessimisme tonique de Spengler », pages 38-40.


Vous pouvez acheter Le Siècle de 1914 auprès de la librairie identitaire Europa-Diffusion ici : https://europa-diffusion.com/fr/1ere-guerre-mondiale/1363-le-siecle-de-1914.html


Vous pouvez également lire une recension du Siècle de 1914 sur Counter-Currents, traduite par votre serviteur :


-Michael O’Meara : « Fondations du XXIème siècle : Le Siècle de 1914 de Dominique Venner », 31 août 2021 pour la traduction française, 28 juin 2010 pour la version originale en américain :


7. En France, l’immigration non-blanche a pour conséquence de forcer les Français de souche (descendants des Gaulois, des Francs et des Vikings, ainsi que les descendants d’immigrés européens comme les Italiens) à s’exiler dans des nations d’Europe de l’Est, qui elles ont conservé leur homogénéité raciale blanche.


A lire : Paul Conge, Les Grands-Remplacés : enquête sur une fracture française , éditions Arkhê, 2020.


Interview donné par l’auteur à Breizh-Info ici :


https://www.breizh-info.com/2020/09/25/150887/paul-conge-les-grands-remplaces-livre/


Lire aussi : Arthur-Frayer Laleix, « Et les Blancs sont partis. » Reportage au cœur de la fracture ethnique française , Fayard 2021.


Disponible ici : https://www.fayard.fr/livre/et-les-blancs-sont-partis-9782213705613/


8. Le chaos généré par les émeutes de l’été 2023 suite à la mort de Nahel Merzouk, bien plus dévastateur que les violences urbaines de 2005, constitue une preuve éclatante de la faillite politique, morale et intellectuelle de la société multiraciale.


Voir l’article de Wikipédia consacré à ces émeutes : « Emeutes consécutives à la mort de Nahel Merzouk » (27 juin-8 juillet 2023). https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89meutes_cons%C3%A9cutives_%C3%A0_la_mort_de_ Nahel_Merzouk#cite_note-NuitParNuit-113


Lire aussi Jim Goad : « The Worst Week Yet: June 25th- July 1st, 2023 (Includes Video) : The French Mistake », July 3rd, 2023.










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